Au cours des sept dernières années, le financement total du secteur de la santé s’est multiplié par six. Les établissements de santé dans les régions ont été modernisés. Plus de 400 opérations de haute technologie, qui ne s’effectuaient que dans la capitale auparavant, sont désormais accessibles dans les régions et districts. Un système reliant le chaînon primaire des soins de santé à l’aide médicale spécialisée a été mis en place.
En Ouzbékistan, on estime à 29 le nombre de médecins pour 10 000 personnes, ce qui est comparable aux chiffres aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Finlande et dépasse les chiffres analogiques en Türkiye et au Canada. Toutefois, l’efficacité du travail et la qualité du traitement restent insuffisantes.
Ainsi, à cause de la faiblesse du chaînon primaire, le taux d’incidence et de complications ne baisse pas dans les districts. Les maladies non transmissibles causent du dommage à l’économie du pays d’environ 1 milliard de dollars.
Chaque quatrième appel à l’aide urgente provient des patients souffrant des maladies chroniques. Dans certaines localités, l’aide urgente effectue en fait les fonctions de policlinique. Il y a des déséquilibres dans la répartition du personnel, des lits et des ressources financières entre les établissements territoriaux (régions) et locaux (districts).
La réunion a donné lieu aux discussions sur les questions relatives à l’amélioration des soins de santé primaires et spécialisés, à la prévention des maladies, à l’amélioration des qualifications professionnelles des collaborateurs médicaux et de la qualité du traitement. Un nouvel ordre de travail a été développé compte tenu de la couverture de la population, de l’étude des maladies et de la nature des appels. Le chaînon primaire des soins de santé sera donc réformé.
Une attention particulière a été accordée à la qualité de la formation médicale.
Au cours des sept dernières années, l’admission d’étudiants aux établissements d’enseignement supérieurs médicaux s’est élevée à 25 000 personnes par an, et 40 % des étudiants font leurs études dans les établissements privés. Pourtant, il n’existe pas de système transparent d’évaluation des connaissances et des compétences.
Désormais, les connaissances des diplômés en médecine en ce qui concerne l’application des méthodes de diagnostic et de traitement contemporains seront évaluées sur la base d’un système transparent. Pour cela, un Centre national d’évaluation médicale sera créé. Ce dernier aura pour mission d’évaluer les étudiants ainsi que les médecins en activité.
Toutes les cliniques publiques et privées passeront une accréditation. L’amélioration des qualifications professionnelles sera transmise aux établissements d’enseignement supérieur, aux centres spécialisés et aux établissements territoriaux.
De même, le président a demandé de mettre en place la formation duale, de transférer le contrôle des établissements d’enseignement supérieur aux cliniques et de leur assurer une autonomie financière.
Finalement, les responsables ont été chargés d’utiliser efficacement les ressources budgétaires, d’accélérer la numérisation du secteur, de mettre en place l’assurance, d’établir la discipline et de parvenir à la satisfaction des citoyens à l’égard de la qualité des services médicaux.
UzA